La vie chrétienne est surnaturelle. Cela ne se voit parfois que par moments: Dieu nous appelle à vivre des vies tranquilles (1 Thessaloniciens 4.11), en travaillant avec nos mains et en Lui faisant confiance pour nos vies. En même temps, il nous appelle à vivre une vie de puissance et de miracles (comme le montrent les évangiles et le livre des Actes). On est surpris de voir que les deux sont vrais et on a parfois du mal à réconcilier ces réalités. Mais Dieu a ses raisons pour cela.
Parfois cela nous prend un moment pour nous rendre compte qu’on a besoin que Dieu intervienne dans un domaine de nos vies et il nous surprend quand il le fait. Autrefois nous prions pendant longtemps que Dieu intervienne dans un domaine de nos vies et il nous fait attendre, développer notre perception de la chose en question, éprouver notre patience, notre confiance en Lui et notre fidélité.
Et puis, un jour, on se retrouve dans un mini-culte, (hier), où tout à coup, une série de paroles d’encouragement ouvrent les écluses des cieux et une série de témoignages larmoyants s’en suivent, avec de la liberté, de la joie, de la confession, le tout clairement accompagné par l’Esprit Saint.
J’aimerais que ce soit notre expérience d’Église et de Dieu au quotidien, mais ce n’est pas le cas. Parfois parce qu’on ne fait pas des pas de foi, confiants que le pouvoir qui a ressuscité Jésus d’entre les morts est actif aujourd’hui en nous (Romains 8.11). Mais parfois, c’est aussi que nous sommes appelés à vivre une vie tranquille et confiante en Lui, sachant que nous sommes toujours dans une dimension surnaturelle, en nous attendant à n’importe quel moment de vivre quelque chose d’incroyable. Les miracles, ce n’est pas nécessairement une interruption des lois physiques et des conditions habituelles, mais plutôt une irruption de la réalité divine, du Royaume de Dieu, dans lequel nous vivons et auquel nous appartenons. Nous vivons dans une réalité miraculeuse, avec un nouvel esprit et un rapport direct avec le trône de Dieu, en tant que chrétiens.
Il y a débat, même alors que je tape, sur la question de si le don des langues est pour aujourd’hui. Ce que je vois, c’est que les quelques fois où je chante une langue au culte, des choses se passent dans la congrégation qui ne se passent PAS quand je ne le fais pas. En je ne contrôle pas du tout cela. Je prêche et j’ai l’impression que si les gens sont touchés, ils ne le montrent pas particulièrement. Je me lance en chantant en langues, et tout à coup il y a une flopée de paroles, de témoignages… Comme disait Ram Babu, les langues sont une clé pour le surnaturel, même si je ne le comprends pas.
Si je prends un autre exemple, comme je l’ai dit à un non-croyant l’autre jour, quand je prie pour la guérison, parfois des choses se passent, mais quand je ne prie pas pour la guérison, rien ne se passe.
Juste un encouragement qu’on vit des choses fortes en tant qu’Église, et que Jésus est vraiment à l’oeuvre parmi nous de façon intentionnelle. Vous faites partie de ça, et vous pouvez y participer. Lancez-vous.